Pierre Giffard (1853-1922)
Pierre Giffard (1 er mai 1853 à Fontaine-le-Dun en Seine Maritime - le 21 janvier 1922 à Maisons–Laffitte)
Pierre Giffard homme de lettres (auteur de pièces de théâtre, opéras comiques comme les grands Bazars en 1882 La fin du cheval en 1889) fut surtout un des vulgarisateurs français les plus importants de la bicyclette en 1890.
Alors qu’il n’avait que douze ans, « Le pays de Caux » publie son premier article qui rendait compte d’une fête de la fanfare locale. Il s’engage comme volontaire au Havre le 10 décembre 1870 et est nommé lieutenant parce qu’il savait lire, écrire et compter ; il fait la guerre jusqu’au 7 mars 1871. Son père meurt l’année suivante et Pierre Giffard âgé de 19 ans entre dans la presse parisienne où il écrit de nombreux articles dans la presse Parisienne pour Le Corsaire , l’Evènement, Le Gaulois, Le Petit Parisien, L’Opinion Nationale .
En 1877, il annonce l’existence du téléphone d’après les travaux d’Alexandre Graham Bell et publie un livre de vulgarisation : Le téléphone expliqué à tout le monde. De la même façon, il vulgarise une autre révolution scientifique en publiant : Le Phonographe expliqué à tout le monde.
En 1880, il est rédacteur au Figaro . Il se marie avec Anne Faure et acquiert cette même année sa propriété à Maisons-Laffitte La Grotte . En 1887, il entre au Petit Journal. Le samedi 4 octobre paraît dans le supplément littéraire du Figaro trois pages consacrées à La Reine Bicyclette , signé de son nom. En 1888, il organise la première course cycliste Paris-Brest et retour. Il est nommé Chevalier de la légion d’honneur le 12 janvier 1892. En 1894, il organise la course automobile Paris –Rouen.
Pierre Giffard meurt le samedi 21 février 1922 après une longue maladie.
Le 18 novembre 1923 en présence de sa famille et d’autorités sportives et de la presse le fameux banc édifié en sa mémoire est inauguré à La Croix de Noailles.